Antonin le Pieux
Acquis en 1826
Marbre blanc sculpté au IIe siècle
H. : 42 cm ; l. 25,5 cm ; P. : 26,5 cm
Antonin le Pieux a été désigné par Hadrien en février 138 pour être son successeur, après la mort de L. Aelius Caesar. L’objectif était qu’il garde le trône pour le futur Marc Aurèle et Lucius Verus. De tempérament paisible, ayant parcouru une carrière essentiellement civile, Antonin Le Pieux régna durant 23 ans (138-161) dans une « paix romaine » qui ne fut guère troublée un instant.
Par sa sage administration, Antonin marqua l'apogée de l'Empire et laissa son nom à la remarquable suite des empereurs du IIe siècle.
Marbre blanc sculpté au IIe siècle
H. : 42 cm ; l. 25,5 cm ; P. : 26,5 cm
Antonin le Pieux a été désigné par Hadrien en février 138 pour être son successeur, après la mort de L. Aelius Caesar. L’objectif était qu’il garde le trône pour le futur Marc Aurèle et Lucius Verus. De tempérament paisible, ayant parcouru une carrière essentiellement civile, Antonin Le Pieux régna durant 23 ans (138-161) dans une « paix romaine » qui ne fut guère troublée un instant.
Par sa sage administration, Antonin marqua l'apogée de l'Empire et laissa son nom à la remarquable suite des empereurs du IIe siècle.
Barbue, elle reprend un type déjà adopté pour Hadrien, avec une chevelure ramenée vers l'avant et développant un volumineux ensemble de boucles, notamment au centre du front où il projette une sorte de pince et une petite mèche isolée caractéristiques. Dernier visage impérial de Chiragan dont les yeux sont lisses (ce qui est exceptionnel pour cette période), il daterait donc de peu de temps après l'avènement.
L'un des sculpteurs en charge de l'achèvement (polissage) de ce portrait a oublié d'effacer, à l'arrière de la tête, une « verrue », et même apparemment deux autres. Il s'agit là des traces de fixation de l'appareil de mise au point dont se servait le copiste romain. Ce dernier, à partir d'un compas et d'un fil à plomb, reportait en effet sur le marbre à sculpter, les points de mesure pris sur le modèle à copier.
Inv. Ra 60
Pour plus d'informations sur cette sculpture, rendez-vous ici.
L'un des sculpteurs en charge de l'achèvement (polissage) de ce portrait a oublié d'effacer, à l'arrière de la tête, une « verrue », et même apparemment deux autres. Il s'agit là des traces de fixation de l'appareil de mise au point dont se servait le copiste romain. Ce dernier, à partir d'un compas et d'un fil à plomb, reportait en effet sur le marbre à sculpter, les points de mesure pris sur le modèle à copier.
Inv. Ra 60
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