Coelius Caldus
Homme politique romain, magistrat monétaire en 51 avant notre ère
Frappée à Rome, en 51 avant notre ère
Denier - Argent
3,71 g
Au droit : Signes de l’âge, paupières accentuées, plis des rides font de ce portrait l’exemple le plus complet du courant réaliste voire expressionniste de la fin de la République. Des rapports existent avec certaines sculptures romaines de l’époque. Le long nez d’origine semble avoir été regravé.
La tablette de cire rappelle la loi que fit approuver Coelius Caldus, tribun de la plèbe, en 107 avant notre ère. Elle obligeait le vote à bulletin secret dans le cadre des jugements pour haute trahison. L. D est l’abréviation de libero (« j’approuve ») et damno (« je condamne »).
Frappée à Rome, en 51 avant notre ère
Denier - Argent
3,71 g
Au droit : Signes de l’âge, paupières accentuées, plis des rides font de ce portrait l’exemple le plus complet du courant réaliste voire expressionniste de la fin de la République. Des rapports existent avec certaines sculptures romaines de l’époque. Le long nez d’origine semble avoir été regravé.
La tablette de cire rappelle la loi que fit approuver Coelius Caldus, tribun de la plèbe, en 107 avant notre ère. Elle obligeait le vote à bulletin secret dans le cadre des jugements pour haute trahison. L. D est l’abréviation de libero (« j’approuve ») et damno (« je condamne »).
Au revers : IIIVIR : abréviation pour triumvir monetalis (l’un des trois jeunes magistrats autorisés à frapper les monnaies). Ces triumviri rappellent les grandes actions (acta) de leurs ancêtres. Les boucliers, autour de la tête du Soleil (Sol), renvoient aux victoires militaires en Orient du grand-père, portraituré au droit.
Texte : Pascal Capus et Marie-Laure Le Brazidec
Inv. 2000.16.333
Texte : Pascal Capus et Marie-Laure Le Brazidec
Inv. 2000.16.333