Caracalla
Acquis entre 1890 et 1891
Marbre blanc sculpté entre 198 et 204
H. : 48 cm ; l. : 49 cm ; P. : 26 cm
En 196, Septime Sévère avait élevé son fils aîné Basianus au titre de César et lui avait donné le nouveau nom de Marc Aurèle Antonin afin d'imposer un peu plus sa relation filiale fictive avec les Antonins.
Il reçut celui de Caracalla à titre posthume, terme latin qui désignait un long vêtement, à manches et à capuchon, d'origine gauloise, qu'il portait souvent, étant enfant.
Il est à l'origine d'une célèbre constitution impériale (connu sous le nom d'édit de caracalla) qui, en 212, accorde le droit de cité romaine à tous les hommes libres de l'Empire. Il s'agit néanmoins de la poursuite d'un mouvement qui garantissait progressivement à un nombre croissant d'individus étrangers les droits romains.
Marbre blanc sculpté entre 198 et 204
H. : 48 cm ; l. : 49 cm ; P. : 26 cm
En 196, Septime Sévère avait élevé son fils aîné Basianus au titre de César et lui avait donné le nouveau nom de Marc Aurèle Antonin afin d'imposer un peu plus sa relation filiale fictive avec les Antonins.
Il reçut celui de Caracalla à titre posthume, terme latin qui désignait un long vêtement, à manches et à capuchon, d'origine gauloise, qu'il portait souvent, étant enfant.
Il est à l'origine d'une célèbre constitution impériale (connu sous le nom d'édit de caracalla) qui, en 212, accorde le droit de cité romaine à tous les hommes libres de l'Empire. Il s'agit néanmoins de la poursuite d'un mouvement qui garantissait progressivement à un nombre croissant d'individus étrangers les droits romains.
En 198, Caracalla avait été promu à la dignité d'Auguste et son portrait diffusé. Celui qui fut découvert dans la villa de Chiragan est une tête exceptionnellement bien conservée. D'excellente qualité, le portrait est sans doute l'un des plus proches du prototype conçu au sein de la cour impériale et connu à travers plus de quarante répliques.
C'est un enfant de dix ou douze ans, robuste et plein de vitalité, aux joues charnues. Ses grands yeux, soulignés d'épais sourcils, regardent vers la droite, comme sur un autre bel exemplaire du musée du Prado. Le travail de la chevelure montre, surtout vers l'avant, un usage intense du trépan en creusant de profonds sillons entre les mèches.
Inv. Ra 119
Pour plus d'informations sur cette scultpure, rendez-vous ici.
C'est un enfant de dix ou douze ans, robuste et plein de vitalité, aux joues charnues. Ses grands yeux, soulignés d'épais sourcils, regardent vers la droite, comme sur un autre bel exemplaire du musée du Prado. Le travail de la chevelure montre, surtout vers l'avant, un usage intense du trépan en creusant de profonds sillons entre les mèches.
Inv. Ra 119
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